ASBL Temet
L'association sans but lucratif(ASBL)est dénommée « Temet » en tamasheq(langue touarègue), ce qui signifie le lien, la parenté. Ce nom désigne également la plus grande dune du Ténéré dans le désert du Sahara. Créée en 2007 en Belgique, elle a deux objectifs principaux : faire connaître la culture touarègue et apporter un soutien au développement socio-économique et culturel des populations nomades du Sahara.
Kel Assouf : sortie de l'album Tin Hinane
KEL ASSOUF: Sortie de leur premier album le 19 Novembre:"TIN HINANE "
Le groupe bruxellois de musique touarègue et métissée Kel Assouf sort son premier album «Tin Hinane» sur le label Igloo Mondo.
Avec des musiciens venus de Mauritanie, du Ghana, de France, du Mali et d’Algérie, et à l’image de la ville de Bruxelles où il évolue, Kel Assouf rassemble et mélange sonorités et influences autour du chanteur et guitariste touareg Anana Harouna. Celui-ci compose pour le groupe des chansons en langue Tamasheq (la langue touarègue) sur des rythmes de blues du désert.
Ses textes décrivent notamment les conditions de vie et la réalité politique du peuple touareg dans le grand désert du Sahara, la rébellion que cela a pu engendrer et ses conséquences. En parallèle, Kel Assouf veut aussi diffuser un message de paix et d’unité pour les peuples, et pour la (re)construction de l’Afrique. Ce premier album original est d’ailleurs dédié à Tin Hinane,l’ancienne reine des touaregs qui a su unir les peuples berbères au-de-là des frontières. La guitare a joué un rôle majeur pour porter les revendications des droits du peuple touareg durant la rébellion des années 90. Les autres musiciens de Kel Assouf viennent enrichir cette musique de rythmes reggae, de jazz, de rumba, de salsa... tout en préservant un bel équilibre entre tradition et fusion.
Membres du groupe :
Aboubacar Harouna (Anana), guitare, chant
Dia Youba, guitare basse, guitare
Esinam Dogbatse, flûte, pandeiro
Mahassa Walet Amoumene, voix, choeur
Olivier Crespel, guitare
Hakem Abdelwahab, karkabou, choeur
Agbekpenou Komlan, batterie, calebasse, percussions
Concert de sortie à la Tentation le 19 novembre à 20h00
Rue de Laeken, 28 - 1000 Bruxelles
www.latentation.org
Contact Promo: SOWAREX asbl•153 bld Léopold II 1080 Bruxelles •T: 32 2 5389001• F: 32 25385796
C.Gillaerts +32 475 41 35 19 • E-mail: info@sowarex.be • www.igloorecords.be
Réalisé avec le soutien du Ministère de la Communauté française-Arts de la Scène-Service musique
KEL ASSOUF
Management:
Simon THERER
0032(0)499/196707
myspace.com/kelassouf
kelassouf.com
Booking:
So what? Productions
cathy@silex.net
0032/(0)23461315
www.so-what-productions.com
Concert exceptionnel Tinariwen à Bruxelles 16 juillet 2010
L’association Tilwat a le plaisir de vous annoncer le concert de Tinariwen à
Bruxelles ce vendredi 16 juillet à la salle de la Tentation.
Issu de Tessalit au nord est du Mali, Tinariwen est le plus célèbre des
groupes de musique touarègue. Cette musique est une synthèse entre le
blues, le rock, et la musique traditionnelle touarègue, on peut parler de blues
touareg.
Par ce concert, précédé d’un film sur son histoire, Tinariwen soutient
l’association Tilwat « Nouveaux Espoirs» qui a pour priorité de favoriser la
scolarisation des enfants en milieu nomade.
Le groupe
Le groupe Tinariwen est la figure de proue du peuple touareg dans la lutte
pour ses droits. Après avoir pris les armes lors de la rébellion dans les
années 90, ils ont choisi la musique pour véhiculer leurs messages. Ils ont
sillonné la planète entière, la guitare en bandoulière ayant remplacé la
kalach, chantant en tamasheq (la langue traditionnelle touarègue) leur
poésie évoquant autant l’amour du désert que les souffrances de leur peuple.
Ce vendredi, ce groupe mythique, qui a joué pour l’ouverture de la coupe du
monde 2010 en Afrique du Sud montera une fois encore sur scène pour
soutenir le peuple touareg à travers un concert de soutien à l’association
Tilwat.
L’Association.
L’association Tilwat, « Nouveaux Espoirs », créée en 2004 à l’initiative de
Mossa Ag Attaher travaille à la réalisation d’un projet global de
développement en milieu nomade dans la région de Gao.
Les objectifs de « Nouveaux Espoirs – Tilwat » sont de favoriser la
scolarisation en milieu nomade, de lutter contre la désertification,
d’améliorer l’accès aux soins de santé et l’accès à l’eau pour les populations
touarègues.
Le projet actuel de « Tilwat » vise le développement de sites nomades par la
construction d’écoles publiques avec dortoirs, cantines, de même que la
réalisation de postes avancés de santé et des puits pastoraux.
Le film
Réalisé par le cinéaste français Jérémie Reichenbach, le film documentaire
"Teshumara, les guitares de la rébellion touareg" (de 51 minutes) relate en
musique la naissance et l’histoire du groupe Tinariwen.
En 2006, ce film a reçu le prix du meilleur documentaire musical de la
Sacem.
Infos pratiques :
Salle la Tentation
26, rue de Laeken
1000 Bruxelles
(Métro De Brouckere)
19h : projection du film « Teshumra : les guitares de la Rébellion
Touarègue » ( J. Reichenbach) – débat sur la problématique de la scolarisation
en milieu nomade.
21h : Concert de Tinariwen.
P.A.F. :15€
Contact presse : Mossa Ag Attaher 0486 49 40 20
Reunion de l'ASBL Temet
Concert de Solidarité pour les sinistrés d’Agadez
Samedi le 10 Octobre 2009 à Exantina - Bruxelles
Adresse : Rue Vlogaert, 4
1060 Saint Gilles
Metro : Porte de Hall
Prix : 12 euro adulte sur place !!
Réservation : 10 euro Gsm : 0484662179
Programme : Concert + soirée dansante de Musiques du monde
Afel Bokoum à 22h 30
Les rives du fleuve Niger, dans la campagne malienne, s’élève une petite ville du nom de Niafunké. C’est là que vivent le grand Ali Farka Touré et son protégé Afel Bocoum. Ensemble ils ont joué près de 30 ans; Afel avait alors 13 ans quand il a débuté aux côtés du maître. Les deux musiciens partagent une passion commune pour la musique et l’agriculture, qu’Afel exprime à travers son travail en tant qu’organisateur de programme éducationnel agricole. Sa collaboration avec World Circuit remonte aux années 90, lorsqu’il jouait sur les albums d’Ali Farka Touré, apportant une contribution significative à la création d’un son distinct…et qu’il enseignait par ailleurs le français à Nick Gold !
http://www.myspace.com/afelbocoum
Kel Assouf à 21h 00
Le groupe Kel Assouf est le fruit de la rencontre à Bruxelles de ces artistes venus de deux continents, à savoir l’Afrique et l’Europe. Les compositions s’inspirent du répertoire traditionnel Touareg, mais chaque musicien enrichit cette musique avec ses propres influences. Ne soyez donc pas surpris d’entendre dans cette musique du désert des intonations blues et même rock ou reggae.
http://www.myspace.com/kelassouf
Idirad à 20h 30
Le groupe berbère IDIRAD a été fondé il y a environ un an par le chanteur-compositeur et guitariste Idir Aït Dahmane. Idir avait grandi au sein d'une famille musicale de Kabylie, région située à quelques dizaines de kilomètres d'Alger. Les Kabyles font partie de l'ensemble berbère nord-africain au même titre que les Touaregs, les Chaouis, les Mozabites mais aussi les Chleuhs, les Berbères du Rif, les Icelhiyen du Haute Atlas et les Imazighen du Moyen Atlas de Maroc.
http://www.myspace.com/idirad
Entre le 1er et le 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.
L'association belgo-touarègue Temet se mobilise et fait appel à vous, à votre générosité. Dans un premier temps l'urgence est alimentaire et sanitaire, puis il faudra reconstruire. Les fonds récoltés seront versés à ONG Tidéne qui s'organise et tisse actuellement un réseau de contacts facilitant l'acheminement des différents biens récoltés.
L'Asbl Temet prend contact avec les organismes d'aide nationaux et internationaux afin d'orienter efficacement les efforts.
Les besoins urgents identifiés sont :
- Consolider la digue à ses points de rupture
- Etablir la liste des dégâts. - Identifier, recenser et localiser les sinistrés.
Pour Agadez les besoins les plus urgents des sinistrés pour les trois prochains mois sont :
- 19 663 tonnes de vivres ;
- 14 000 moustiquaires ;
- 28 000 couvertures.
Venez nombreux !
Inondations catastrophiques à Agadez, Niger
CATASTROPHE NATURELLE A AGADEZ
APPEL A LA SOLIDARITE !
Temet Asbl - Belgique
Un malheur n’arrivant jamais seul, après l’état de précarité lié aux sécheresses et à la désertification, la détresse née d’un conflit armé qui a détruit le tissu économique de la région d’Agadez, c’est l’eau qui vient tout ravager, laissant des familles entières sans abri, sans nourriture et sans repère.En effet, dans la nuit du 1er au 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.
Bilan officiel pour Agadez :
- 11 quartiers touchés ;
- environ 7 000 ménages concernés ;
- environ 3 500 habitations détruites ;
- 3 morts et 1 disparu ;
- 4 000 têtes de bétails mortes ou disparues ;
- 400 ha de jardins détruits ;
- 5 écoles primaires, 1 CEG, 1 CSI fortement endommagés ou détruits ;
- la Direction Régionale du Tourisme détruite ;
- la Direction Régionale de l’Elevage fortement endommagée ;
- des structures commerciales détruites ou fortement endommagées : hôtel, agence de voyage, marché au bétail, coopératives agricoles (943 + 500 sacs d’oignons emportés), nombreuses boutiques, station service etc.
A Agadez, les sinistrés des quartiers qui ont été entièrement détruits par la crue sont relogés dans les établissements scolaires ainsi qu’à l’ancien hôpital régional. Mais on a aussi bon nombre de sinistrés restés sur place, le plus souvent sans abri, et parfois relogés dans les quartiers inondés.
Les besoins urgents identifiés sont :
- Consolider la digue à ses points de rupture;
- Etablir la liste des dégâts;
- Identifier, recenser et localiser les sinistrés.
Pour Agadez les besoins les plus urgents des sinistrés pour les trois prochains mois sont :
- 19 663 tonnes de vivres ;
- 14 000 moustiquaires ;
- 28 000 couvertures.
Les autorités du Niger, émues par ce drame qui s'abat sur leurs concitoyens aujourd'hui, s'organisent pour venir à leur secours. Mais devant l'ampleur des dégâts, la bienveillance du plus grand nombre ne fera qu'accélérer le retour au minimum vital pour tous.
Les autorités du Niger, émues par ce drame qui s'abat sur leurs concitoyens aujourd'hui, s'organisent pour venir à leur secours. Mais devant l'ampleur des dégâts, la bienveillance du plus grand nombre ne fera qu'accélérer le retour au minimum vital pour tous.
L'association belge Temet se mobilise et fait appel à vous, à votre générosité. Dans un premier temps l'urgence est alimentaire et sanitaire, puis il faudra reconstruire. Les fonds récoltés seront versés à ONG Tidene qui s'organise et tisse actuellement un réseau de contacts facilitant l'acheminement des différents biens récoltés. Asbl Temet prend contact avec les organismes d'aide nationaux et internationaux afin d'orienter efficacement les efforts.
Temet souhaite ainsi participer et apporter son soutien aux autorités locales et nationales.
Nous vous tiendrons compte régulièrement de l'avancement de la situation.
Nous vous tiendrons compte régulièrement de l'avancement de la situation.
D'avance, nous remercions tous nos amis qui par leur présence à nos côtés ou leur générosité nous permettrons de garder espoir que tous les sinistrés retrouveront rapidement leurs sourires, en espérant que ces sourires n'auront pas trop changés.
Plus d'informations sur la situation à Agadez : http://www.agadez-niger.com/ - http://vouaturesimone.canalblog.com
Temet Asbl
Bruxelles
Plus d'informations sur la situation à Agadez : http://www.agadez-niger.com/ - http://vouaturesimone.canalblog.com
Temet Asbl
Bruxelles
Email: asbltemet@gmail.com
Site: http://asbltemet.blogspot.com/
Numéro compte de Temet : 001-5396035-01 – Communication « Don Catastrophe Agadez »
Site: http://asbltemet.blogspot.com/
Numéro compte de Temet : 001-5396035-01 – Communication « Don Catastrophe Agadez »
Kel Assouf au Théâtre Molière de Bruxelles le 12 juin
Nomad’s Land
Teshumara (documentaire)
Kel Assouf (touaregs) & Aziza Brahim (Saharoui)
Venderdi 12 juin, 19.30, Molière, Galerie de la Porte de Namur, 3 Square du Bastion, 1050 Bruxelles Cet évènement démarrera avec « Teshumara, les guitares de la rébellion touarègue » un film réalisé par Jérémie Reichenbach. En 1963, peu après l’indépendance du Mali, le peuple touareg se soulève contre le nouveau gouvernement. La confrontation est sanglante et les successions de sécheresses forcent les Touaregs à migrer du Mali ou du Niger vers l’Algérie ou la Libye. C’est dans ce contexte qu’est née une nouvelle culture musicale. Ce film raconte l’histoire de la rébellion touarègue et le rôle sociopolitique de leur musique. Un exposé et un débat sur la situation actuelle des Touaregs ainsi que sur la problématique de l’exploitation d’uranium au Niger se tiendra entre le film et le concert de Kel Assouf.
Le répertoire traditionnel touareg s’inspire des magnifiques déserts du Mali, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Burkina Faso. Il s’agit d’un style unique à la croisée des genres et à l’origine lointaine du blues afro-américain. Agadez (Niger), ville d’origine du chanteur, Anana Harouna et lieu de sédentarisation des nomades touaregs au quinzième siècle, est une véritable capitale culturelle pour ce répertoire rendu célèbre par des projets comme Tinariwen, Désert Blues et Takrist n'akal.
Kel Assouf se compose d’une équipe hétéroclite de musiciens talentueux qui multiplie les concerts en Belgique et en France depuis 2006. A travers sa musique de transe, sa lutte pour la reconnaissance politique et culturelle et son ode à la vie, à l’amour, à l’honneur et à la bravoure ; Anana Harouna compose, chante et fait danser les cœurs.
Comme invité pour ce concert, Aziza Brahim. Aziza personnifie la nouvelle voix des Sahraouis, ce peuple qui résiste et lutte encore contre l’appropriation injuste de son territoire. Ses chansons évoquent l’exil, le droit à la liberté et les martyrs sahraouis du Front Polisario. Ce concert sera empreint d’un style unique à la croisée des genres et à l’origine lointaine du blues afro-américain.
EntréeMembres : 7 € Préventes non-membres : 10 €Non-membres : 12 €
Réservation uniquement par virement sur le compte 433-1187021-57 maximum 5 jours ouvrables avant la date du concert. La place est retirée le jour même. Prévente à la Fnac ou au Molière entre 10h30 et 13h - 15h et 18h. Nous acceptons cultuurwaardebons et article 27 Gratuit pour les moins de 12 ans.
EntréeMembres : 7 € Préventes non-membres : 10 €Non-membres : 12 €
Réservation uniquement par virement sur le compte 433-1187021-57 maximum 5 jours ouvrables avant la date du concert. La place est retirée le jour même. Prévente à la Fnac ou au Molière entre 10h30 et 13h - 15h et 18h. Nous acceptons cultuurwaardebons et article 27 Gratuit pour les moins de 12 ans.
Afrique de l'Ouest : 750.000 enseignants manquent dans les écoles
Il manque "plus de 750.000 enseignants qualifiés dans les écoles primaires" d’Afrique de l’Ouest, et plus particulièrement des femmes, soulignent cinq organisations dans un document publié à Dakar, mardi, à l’occasion de la semaine mondiale d’action pour l’éducation.
"Le manque déplorable d’enseignants formés et d’animateurs d’alphabétisation est un facteur déterminant de la qualité médiocre de l’enseignement. Nous avons calculé qu’il manque plus de 750.000 enseignants qualifiés dans les écoles primaires", soulignent ces organisations dans une "note d’information" de 30 pages, consacrée à la crise de l’éducation en Afrique de l’Ouest.
Ce sont ainsi plus de 459.000 enseignants formés qui font défaut au Nigeria, 39.000 au Burkina Faso ou encore 18.300 en Sierra-Leone.
Les ONG déplorent en particulier une pénurie d’institutrices : "au Bénin et au Cap-Vert, une majorité des enseignants du primaire sont des femmes, et au Nigeria la parité est atteinte" mais "ailleurs en Afrique de l’Ouest, elles sont minoritaires".
Or "des études ont montré que les filles sont plus susceptibles de rester à l’école si l’enseignant est une femme".
Et "les statistiques de l’éducation au Mali montrent que les niveaux d’assiduité dans l’ensemble sont plus élevés lorsqu’il y a des enseignantes", ajoute ce rapport.
A l’attention des gouvernements mais aussi des bailleurs de fonds, les organisations dégagent une priorité : "investir sérieusement dans le recrutement, la formation et un niveau de rémunération correcte des enseignants".
Cinq organisations et réseaux sont signataires du texte : African Network Campaign for Education For All (Ancefa), Pamoja Afrique de l’Ouest, la Plateforme africaine pour l’éducation des adultes, Oxfam International et ActionAid.
Globalement, le document rappelle qu’au moins "14 millions d’enfants en âge d’aller à l’école primaire ne sont pas scolarisés" en Afrique de l’Ouest.
Pas un seul gouvernement n’y a atteint l’objectif de dépenser l’équivalent de 7% de PNB pour l’éducation, comme leurs ministres l’avaient promis il y a 10 ans.
"Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, moins de trois jeunes femmes sur dix savent lire et écrire, aujourd’hui encore", relève le document.
Les "plus performants" sont le minuscule Etat insulaire du Cap-Vert qui dépense 6% de son PNB pour l’éducation et a atteint un taux global d’alphabétisation de 83%, le Nigeria (71% de la population alphabétisée) ainsi que le Ghana (64%).
"Le manque déplorable d’enseignants formés et d’animateurs d’alphabétisation est un facteur déterminant de la qualité médiocre de l’enseignement. Nous avons calculé qu’il manque plus de 750.000 enseignants qualifiés dans les écoles primaires", soulignent ces organisations dans une "note d’information" de 30 pages, consacrée à la crise de l’éducation en Afrique de l’Ouest.
Ce sont ainsi plus de 459.000 enseignants formés qui font défaut au Nigeria, 39.000 au Burkina Faso ou encore 18.300 en Sierra-Leone.
Les ONG déplorent en particulier une pénurie d’institutrices : "au Bénin et au Cap-Vert, une majorité des enseignants du primaire sont des femmes, et au Nigeria la parité est atteinte" mais "ailleurs en Afrique de l’Ouest, elles sont minoritaires".
Or "des études ont montré que les filles sont plus susceptibles de rester à l’école si l’enseignant est une femme".
Et "les statistiques de l’éducation au Mali montrent que les niveaux d’assiduité dans l’ensemble sont plus élevés lorsqu’il y a des enseignantes", ajoute ce rapport.
A l’attention des gouvernements mais aussi des bailleurs de fonds, les organisations dégagent une priorité : "investir sérieusement dans le recrutement, la formation et un niveau de rémunération correcte des enseignants".
Cinq organisations et réseaux sont signataires du texte : African Network Campaign for Education For All (Ancefa), Pamoja Afrique de l’Ouest, la Plateforme africaine pour l’éducation des adultes, Oxfam International et ActionAid.
Globalement, le document rappelle qu’au moins "14 millions d’enfants en âge d’aller à l’école primaire ne sont pas scolarisés" en Afrique de l’Ouest.
Pas un seul gouvernement n’y a atteint l’objectif de dépenser l’équivalent de 7% de PNB pour l’éducation, comme leurs ministres l’avaient promis il y a 10 ans.
"Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, moins de trois jeunes femmes sur dix savent lire et écrire, aujourd’hui encore", relève le document.
Les "plus performants" sont le minuscule Etat insulaire du Cap-Vert qui dépense 6% de son PNB pour l’éducation et a atteint un taux global d’alphabétisation de 83%, le Nigeria (71% de la population alphabétisée) ainsi que le Ghana (64%).
Source : AFP Dakar : 21-04-09 via Temoust
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