Kel Assouf au Théâtre Molière de Bruxelles le 12 juin





Nomad’s Land


Teshumara (documentaire)
Kel Assouf (touaregs) & Aziza Brahim (Saharoui)
Venderdi 12 juin, 19.30, Molière, Galerie de la Porte de Namur, 3 Square du Bastion, 1050 Bruxelles

A l’initiative d’Harouna ‘Anana’ Aboubacar, le théâtre Molière présente deux jours d’événements autours du nomadisme. La première soirée se concentrera sur les peuples nomades africains alors que la seconde se penchera sur la culture tzigane.

Cet évènement démarrera avec « Teshumara, les guitares de la rébellion touarègue » un film réalisé par Jérémie Reichenbach. En 1963, peu après l’indépendance du Mali, le peuple touareg se soulève contre le nouveau gouvernement. La confrontation est sanglante et les successions de sécheresses forcent les Touaregs à migrer du Mali ou du Niger vers l’Algérie ou la Libye. C’est dans ce contexte qu’est née une nouvelle culture musicale. Ce film raconte l’histoire de la rébellion touarègue et le rôle sociopolitique de leur musique. Un exposé et un débat sur la situation actuelle des Touaregs ainsi que sur la problématique de l’exploitation d’uranium au Niger se tiendra entre le film et le concert de Kel Assouf.
Le répertoire traditionnel touareg s’inspire des magnifiques déserts du Mali, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Burkina Faso. Il s’agit d’un style unique à la croisée des genres et à l’origine lointaine du blues afro-américain. Agadez (Niger), ville d’origine du chanteur, Anana Harouna et lieu de sédentarisation des nomades touaregs au quinzième siècle, est une véritable capitale culturelle pour ce répertoire rendu célèbre par des projets comme Tinariwen, Désert Blues et Takrist n'akal.
Kel Assouf se compose d’une équipe hétéroclite de musiciens talentueux qui multiplie les concerts en Belgique et en France depuis 2006. A travers sa musique de transe, sa lutte pour la reconnaissance politique et culturelle et son ode à la vie, à l’amour, à l’honneur et à la bravoure ; Anana Harouna compose, chante et fait danser les cœurs.
Comme invité pour ce concert, Aziza Brahim. Aziza personnifie la nouvelle voix des Sahraouis, ce peuple qui résiste et lutte encore contre l’appropriation injuste de son territoire. Ses chansons évoquent l’exil, le droit à la liberté et les martyrs sahraouis du Front Polisario. Ce concert sera empreint d’un style unique à la croisée des genres et à l’origine lointaine du blues afro-américain.

EntréeMembres : 7 € Préventes non-membres : 10 €Non-membres : 12 €
Réservation uniquement par virement sur le compte 433-1187021-57 maximum 5 jours ouvrables avant la date du concert. La place est retirée le jour même. Prévente à la Fnac ou au Molière entre 10h30 et 13h - 15h et 18h. Nous acceptons cultuurwaardebons et article 27 Gratuit pour les moins de 12 ans.

Afrique de l'Ouest : 750.000 enseignants manquent dans les écoles

Il manque "plus de 750.000 enseignants qualifiés dans les écoles primaires" d’Afrique de l’Ouest, et plus particulièrement des femmes, soulignent cinq organisations dans un document publié à Dakar, mardi, à l’occasion de la semaine mondiale d’action pour l’éducation.
"Le manque déplorable d’enseignants formés et d’animateurs d’alphabétisation est un facteur déterminant de la qualité médiocre de l’enseignement. Nous avons calculé qu’il manque plus de 750.000 enseignants qualifiés dans les écoles primaires", soulignent ces organisations dans une "note d’information" de 30 pages, consacrée à la crise de l’éducation en Afrique de l’Ouest.
Ce sont ainsi plus de 459.000 enseignants formés qui font défaut au Nigeria, 39.000 au Burkina Faso ou encore 18.300 en Sierra-Leone.
Les ONG déplorent en particulier une pénurie d’institutrices : "au Bénin et au Cap-Vert, une majorité des enseignants du primaire sont des femmes, et au Nigeria la parité est atteinte" mais "ailleurs en Afrique de l’Ouest, elles sont minoritaires".
Or "des études ont montré que les filles sont plus susceptibles de rester à l’école si l’enseignant est une femme".
Et "les statistiques de l’éducation au Mali montrent que les niveaux d’assiduité dans l’ensemble sont plus élevés lorsqu’il y a des enseignantes", ajoute ce rapport.
A l’attention des gouvernements mais aussi des bailleurs de fonds, les organisations dégagent une priorité : "investir sérieusement dans le recrutement, la formation et un niveau de rémunération correcte des enseignants".
Cinq organisations et réseaux sont signataires du texte : African Network Campaign for Education For All (Ancefa), Pamoja Afrique de l’Ouest, la Plateforme africaine pour l’éducation des adultes, Oxfam International et ActionAid.
Globalement, le document rappelle qu’au moins "14 millions d’enfants en âge d’aller à l’école primaire ne sont pas scolarisés" en Afrique de l’Ouest.
Pas un seul gouvernement n’y a atteint l’objectif de dépenser l’équivalent de 7% de PNB pour l’éducation, comme leurs ministres l’avaient promis il y a 10 ans.
"Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, moins de trois jeunes femmes sur dix savent lire et écrire, aujourd’hui encore", relève le document.
Les "plus performants" sont le minuscule Etat insulaire du Cap-Vert qui dépense 6% de son PNB pour l’éducation et a atteint un taux global d’alphabétisation de 83%, le Nigeria (71% de la population alphabétisée) ainsi que le Ghana (64%).


Source : AFP Dakar : 21-04-09 via Temoust

Une école pour Tazirzaït...


L'ASBL Temet soutient le projet de construction d'une école en milieu touareg, à Tazirzaït dans le massif de l'Ayr. Elle cherche des financements permettant à cette école de voir le jour.

Localisation et contexte :
Tazirzaït est située dans la région d’Agadez au Niger, l’un des pays les plus pauvre de la planète. Les habitants de cette vallée sont des éleveurs nomades qui se déplacent avec leurs animaux (chameaux, chèvres, moutons, vaches et ânes) de pâturage en pâturage. Leur mobilité, condition de leur survit sous ce climat aride (300 mm de précipitations par an en moyenne) rend difficile la scolarisation régulière de leurs enfants.


De l'école nomade à l'école communautaire :
La plupart des écoles en milieu nomade se résume à une hutte de paille, tributaire des intempéries, des incendis, des thermites, qui acceuille un maximum d'une trentaine d'élèves en classe unique.
Le principe de l'école communautaire est de construire un bâtiment de plusieurs classes en matériaux définitifs (avec fondations en pierre, murs en briques, portes et fenêtres en tôle). Il comprend aussi toutes les structures qui permettent à l'école d'être autonome sur le plan sanitaire (latrines, puits) et alimentaire (jardin).


Le projet de construction de l'école :
Convaincus qu’aucun développement viable ne peut être envisagé sans une scolarisation suivie de leurs enfants, les habitants de Tazirzaït et des vallées attenantes (Tamazlagh et Issolimi) souhaitent construire une école en matériaux définitifs.
Cette école communautaire comprendra :
- Un bâtiment de 3 classes de double niveau (du Cours d’Initiation au Cours Moyen deuxième année)
- Un dortoir / réfectoire pour les pensionnaires et les demi-pensionnaires
- Un puits pour que les enfants puissent boire et se rafraîchir ; pour que la cantine fonctionne dans de bonnes conditions ; pour irriguer un jardin et permettre aux enfants de consommer des légumes frais
- Un bloc de latrines à 4 compartiments
Pour plus de renseignements, merci de nous envoyer un mail !