Concert de Solidarité pour les sinistrés d’Agadez


Samedi le 10 Octobre 2009 à Exantina - Bruxelles

Adresse : Rue Vlogaert, 4
1060 Saint Gilles
Metro : Porte de Hall
Prix : 12 euro adulte sur place !!
Réservation : 10 euro Gsm : 0484662179

Programme : Concert + soirée dansante de Musiques du monde


Afel Bokoum à 22h 30



Les rives du fleuve Niger, dans la campagne malienne, s’élève une petite ville du nom de Niafunké. C’est là que vivent le grand Ali Farka Touré et son protégé Afel Bocoum. Ensemble ils ont joué près de 30 ans; Afel avait alors 13 ans quand il a débuté aux côtés du maître. Les deux musiciens partagent une passion commune pour la musique et l’agriculture, qu’Afel exprime à travers son travail en tant qu’organisateur de programme éducationnel agricole. Sa collaboration avec World Circuit remonte aux années 90, lorsqu’il jouait sur les albums d’Ali Farka Touré, apportant une contribution significative à la création d’un son distinct…et qu’il enseignait par ailleurs le français à Nick Gold !
http://www.myspace.com/afelbocoum


Kel Assouf à 21h 00

Le groupe Kel Assouf est le fruit de la rencontre à Bruxelles de ces artistes venus de deux continents, à savoir l’Afrique et l’Europe. Les compositions s’inspirent du répertoire traditionnel Touareg, mais chaque musicien enrichit cette musique avec ses propres influences. Ne soyez donc pas surpris d’entendre dans cette musique du désert des intonations blues et même rock ou reggae.
http://www.myspace.com/kelassouf


Idirad à 20h 30



Le groupe berbère IDIRAD a été fondé il y a environ un an par le chanteur-compositeur et guitariste Idir Aït Dahmane. Idir avait grandi au sein d'une famille musicale de Kabylie, région située à quelques dizaines de kilomètres d'Alger. Les Kabyles font partie de l'ensemble berbère nord-africain au même titre que les Touaregs, les Chaouis, les Mozabites mais aussi les Chleuhs, les Berbères du Rif, les Icelhiyen du Haute Atlas et les Imazighen du Moyen Atlas de Maroc.
http://www.myspace.com/idirad


Entre le 1er et le 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.

L'association belgo-touarègue Temet se mobilise et fait appel à vous, à votre générosité. Dans un premier temps l'urgence est alimentaire et sanitaire, puis il faudra reconstruire. Les fonds récoltés seront versés à ONG Tidéne qui s'organise et tisse actuellement un réseau de contacts facilitant l'acheminement des différents biens récoltés.
L'Asbl Temet prend contact avec les organismes d'aide nationaux et internationaux afin d'orienter efficacement les efforts.

Les besoins urgents identifiés sont :
- Consolider la digue à ses points de rupture
- Etablir la liste des dégâts. - Identifier, recenser et localiser les sinistrés.
Pour Agadez les besoins les plus urgents des sinistrés pour les trois prochains mois sont :
- 19 663 tonnes de vivres ;
- 14 000 moustiquaires ;
- 28 000 couvertures.

Venez nombreux !

Inondations catastrophiques à Agadez, Niger


CATASTROPHE NATURELLE A AGADEZ

APPEL A LA SOLIDARITE !

Temet Asbl - Belgique

Un malheur n’arrivant jamais seul, après l’état de précarité lié aux sécheresses et à la désertification, la détresse née d’un conflit armé qui a détruit le tissu économique de la région d’Agadez, c’est l’eau qui vient tout ravager, laissant des familles entières sans abri, sans nourriture et sans repère.En effet, dans la nuit du 1er au 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.

Bilan officiel pour Agadez :
- 11 quartiers touchés ;
- environ 7 000 ménages concernés ;
- environ 3 500 habitations détruites ;
- 3 morts et 1 disparu ;
- 4 000 têtes de bétails mortes ou disparues ;
- 400 ha de jardins détruits ;
- 5 écoles primaires, 1 CEG, 1 CSI fortement endommagés ou détruits ;
- la Direction Régionale du Tourisme détruite ;
- la Direction Régionale de l’Elevage fortement endommagée ;
- des structures commerciales détruites ou fortement endommagées : hôtel, agence de voyage, marché au bétail, coopératives agricoles (943 + 500 sacs d’oignons emportés), nombreuses boutiques, station service etc.
A Agadez, les sinistrés des quartiers qui ont été entièrement détruits par la crue sont relogés dans les établissements scolaires ainsi qu’à l’ancien hôpital régional. Mais on a aussi bon nombre de sinistrés restés sur place, le plus souvent sans abri, et parfois relogés dans les quartiers inondés.
Les besoins urgents identifiés sont :
- Consolider la digue à ses points de rupture;
- Etablir la liste des dégâts;
- Identifier, recenser et localiser les sinistrés.
Pour Agadez les besoins les plus urgents des sinistrés pour les trois prochains mois sont :
- 19 663 tonnes de vivres ;
- 14 000 moustiquaires ;
- 28 000 couvertures.

Les autorités du Niger, émues par ce drame qui s'abat sur leurs concitoyens aujourd'hui, s'organisent pour venir à leur secours. Mais devant l'ampleur des dégâts, la bienveillance du plus grand nombre ne fera qu'accélérer le retour au minimum vital pour tous.
L'association belge Temet se mobilise et fait appel à vous, à votre générosité. Dans un premier temps l'urgence est alimentaire et sanitaire, puis il faudra reconstruire. Les fonds récoltés seront versés à ONG Tidene qui s'organise et tisse actuellement un réseau de contacts facilitant l'acheminement des différents biens récoltés. Asbl Temet prend contact avec les organismes d'aide nationaux et internationaux afin d'orienter efficacement les efforts.
Temet souhaite ainsi participer et apporter son soutien aux autorités locales et nationales.
Nous vous tiendrons compte régulièrement de l'avancement de la situation.
D'avance, nous remercions tous nos amis qui par leur présence à nos côtés ou leur générosité nous permettrons de garder espoir que tous les sinistrés retrouveront rapidement leurs sourires, en espérant que ces sourires n'auront pas trop changés.


Plus d'informations sur la situation à Agadez : http://www.agadez-niger.com/ - http://vouaturesimone.canalblog.com

Temet Asbl
Bruxelles

Email: asbltemet@gmail.com
Site: http://asbltemet.blogspot.com/
Numéro compte de Temet : 001-5396035-01 – Communication « Don Catastrophe Agadez »

Kel Assouf au Théâtre Molière de Bruxelles le 12 juin





Nomad’s Land


Teshumara (documentaire)
Kel Assouf (touaregs) & Aziza Brahim (Saharoui)
Venderdi 12 juin, 19.30, Molière, Galerie de la Porte de Namur, 3 Square du Bastion, 1050 Bruxelles

A l’initiative d’Harouna ‘Anana’ Aboubacar, le théâtre Molière présente deux jours d’événements autours du nomadisme. La première soirée se concentrera sur les peuples nomades africains alors que la seconde se penchera sur la culture tzigane.

Cet évènement démarrera avec « Teshumara, les guitares de la rébellion touarègue » un film réalisé par Jérémie Reichenbach. En 1963, peu après l’indépendance du Mali, le peuple touareg se soulève contre le nouveau gouvernement. La confrontation est sanglante et les successions de sécheresses forcent les Touaregs à migrer du Mali ou du Niger vers l’Algérie ou la Libye. C’est dans ce contexte qu’est née une nouvelle culture musicale. Ce film raconte l’histoire de la rébellion touarègue et le rôle sociopolitique de leur musique. Un exposé et un débat sur la situation actuelle des Touaregs ainsi que sur la problématique de l’exploitation d’uranium au Niger se tiendra entre le film et le concert de Kel Assouf.
Le répertoire traditionnel touareg s’inspire des magnifiques déserts du Mali, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Burkina Faso. Il s’agit d’un style unique à la croisée des genres et à l’origine lointaine du blues afro-américain. Agadez (Niger), ville d’origine du chanteur, Anana Harouna et lieu de sédentarisation des nomades touaregs au quinzième siècle, est une véritable capitale culturelle pour ce répertoire rendu célèbre par des projets comme Tinariwen, Désert Blues et Takrist n'akal.
Kel Assouf se compose d’une équipe hétéroclite de musiciens talentueux qui multiplie les concerts en Belgique et en France depuis 2006. A travers sa musique de transe, sa lutte pour la reconnaissance politique et culturelle et son ode à la vie, à l’amour, à l’honneur et à la bravoure ; Anana Harouna compose, chante et fait danser les cœurs.
Comme invité pour ce concert, Aziza Brahim. Aziza personnifie la nouvelle voix des Sahraouis, ce peuple qui résiste et lutte encore contre l’appropriation injuste de son territoire. Ses chansons évoquent l’exil, le droit à la liberté et les martyrs sahraouis du Front Polisario. Ce concert sera empreint d’un style unique à la croisée des genres et à l’origine lointaine du blues afro-américain.

EntréeMembres : 7 € Préventes non-membres : 10 €Non-membres : 12 €
Réservation uniquement par virement sur le compte 433-1187021-57 maximum 5 jours ouvrables avant la date du concert. La place est retirée le jour même. Prévente à la Fnac ou au Molière entre 10h30 et 13h - 15h et 18h. Nous acceptons cultuurwaardebons et article 27 Gratuit pour les moins de 12 ans.

Afrique de l'Ouest : 750.000 enseignants manquent dans les écoles

Il manque "plus de 750.000 enseignants qualifiés dans les écoles primaires" d’Afrique de l’Ouest, et plus particulièrement des femmes, soulignent cinq organisations dans un document publié à Dakar, mardi, à l’occasion de la semaine mondiale d’action pour l’éducation.
"Le manque déplorable d’enseignants formés et d’animateurs d’alphabétisation est un facteur déterminant de la qualité médiocre de l’enseignement. Nous avons calculé qu’il manque plus de 750.000 enseignants qualifiés dans les écoles primaires", soulignent ces organisations dans une "note d’information" de 30 pages, consacrée à la crise de l’éducation en Afrique de l’Ouest.
Ce sont ainsi plus de 459.000 enseignants formés qui font défaut au Nigeria, 39.000 au Burkina Faso ou encore 18.300 en Sierra-Leone.
Les ONG déplorent en particulier une pénurie d’institutrices : "au Bénin et au Cap-Vert, une majorité des enseignants du primaire sont des femmes, et au Nigeria la parité est atteinte" mais "ailleurs en Afrique de l’Ouest, elles sont minoritaires".
Or "des études ont montré que les filles sont plus susceptibles de rester à l’école si l’enseignant est une femme".
Et "les statistiques de l’éducation au Mali montrent que les niveaux d’assiduité dans l’ensemble sont plus élevés lorsqu’il y a des enseignantes", ajoute ce rapport.
A l’attention des gouvernements mais aussi des bailleurs de fonds, les organisations dégagent une priorité : "investir sérieusement dans le recrutement, la formation et un niveau de rémunération correcte des enseignants".
Cinq organisations et réseaux sont signataires du texte : African Network Campaign for Education For All (Ancefa), Pamoja Afrique de l’Ouest, la Plateforme africaine pour l’éducation des adultes, Oxfam International et ActionAid.
Globalement, le document rappelle qu’au moins "14 millions d’enfants en âge d’aller à l’école primaire ne sont pas scolarisés" en Afrique de l’Ouest.
Pas un seul gouvernement n’y a atteint l’objectif de dépenser l’équivalent de 7% de PNB pour l’éducation, comme leurs ministres l’avaient promis il y a 10 ans.
"Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, moins de trois jeunes femmes sur dix savent lire et écrire, aujourd’hui encore", relève le document.
Les "plus performants" sont le minuscule Etat insulaire du Cap-Vert qui dépense 6% de son PNB pour l’éducation et a atteint un taux global d’alphabétisation de 83%, le Nigeria (71% de la population alphabétisée) ainsi que le Ghana (64%).


Source : AFP Dakar : 21-04-09 via Temoust

Une école pour Tazirzaït...


L'ASBL Temet soutient le projet de construction d'une école en milieu touareg, à Tazirzaït dans le massif de l'Ayr. Elle cherche des financements permettant à cette école de voir le jour.

Localisation et contexte :
Tazirzaït est située dans la région d’Agadez au Niger, l’un des pays les plus pauvre de la planète. Les habitants de cette vallée sont des éleveurs nomades qui se déplacent avec leurs animaux (chameaux, chèvres, moutons, vaches et ânes) de pâturage en pâturage. Leur mobilité, condition de leur survit sous ce climat aride (300 mm de précipitations par an en moyenne) rend difficile la scolarisation régulière de leurs enfants.


De l'école nomade à l'école communautaire :
La plupart des écoles en milieu nomade se résume à une hutte de paille, tributaire des intempéries, des incendis, des thermites, qui acceuille un maximum d'une trentaine d'élèves en classe unique.
Le principe de l'école communautaire est de construire un bâtiment de plusieurs classes en matériaux définitifs (avec fondations en pierre, murs en briques, portes et fenêtres en tôle). Il comprend aussi toutes les structures qui permettent à l'école d'être autonome sur le plan sanitaire (latrines, puits) et alimentaire (jardin).


Le projet de construction de l'école :
Convaincus qu’aucun développement viable ne peut être envisagé sans une scolarisation suivie de leurs enfants, les habitants de Tazirzaït et des vallées attenantes (Tamazlagh et Issolimi) souhaitent construire une école en matériaux définitifs.
Cette école communautaire comprendra :
- Un bâtiment de 3 classes de double niveau (du Cours d’Initiation au Cours Moyen deuxième année)
- Un dortoir / réfectoire pour les pensionnaires et les demi-pensionnaires
- Un puits pour que les enfants puissent boire et se rafraîchir ; pour que la cantine fonctionne dans de bonnes conditions ; pour irriguer un jardin et permettre aux enfants de consommer des légumes frais
- Un bloc de latrines à 4 compartiments
Pour plus de renseignements, merci de nous envoyer un mail !

Statut de la femme touarègue

La tradition orale fait descendre les Touaregs de Tin Hinan, reine et ancêtre mythique. Le commandement politique appartenait traditionnellement, au sein de la confédération, aux descendants, en ligne directe, de cette Reine-Mère, fondatrice de la communauté de langue et de culture touareg.La société touareg était organisée en ettebel, tambour symbole du commandement et du droit à la chefferie. Ce terme désigne également la confédération politique. Chaque ettebel comprennait plusieurs groupes (tawshet ; pl : tawsheten) issus d’un même ancêtre féminin. Cette tradition fait que le statut de la femme y reste tout à fait exceptionnel.C'est une socièté matriarcale, la filiation s'établit par les femmes ; l'enfant appartient à la tribu et à la classe sociale de sa mère.Les Touaregs sont monogames. Le premier cas de polygamie connu en Ahaggar est apparu vers 1955 chez un Kel-Rela qui subit la réprobation générale, en particulier de la communauté féminine.L'homme qui répudie sa femme en gardant les affaires du couple, quelles que soient les raisons du divorce, est socialement déconsidéré. Le mariage est construit sur un régime de séparation de biens. Chacun gère sa fortune comme il l'entend.En Ahaggar, chez tous les imRad, les tentes et les ustensiles du ménage appartiennent aux femmes et restent leurs biens propres en cas de divorce comme de veuvage. En revanche, chez les nobles, la tente est fournie par l'homme.Dot : La compensation matrimoniale (taggalt) représente une somme de biens assez considérable que tous les parents du marié contribuent à rassembler. Son montant dépend du statut social de la fiancée, et peut varier également selon les qualités personnelles de la jeune femme. En principe, une fille ne peut recevoir une taggalt inférieure à celle obtenue par sa mère. La taggalt est remise au père de la mariée, et à défaut à son oncle paternel ou à son frère aîné ; il serait déshonorant pour ces derniers de l'utiliser. Le plus souvent, l'usage de ces biens revient à la nouvelle épousée qui en dispose comme elle l'entend.